Investir dans un projet : comment éviter les erreurs lors de son premier investissement en crowdfunding ?

20 octobre 2021

L'energie en commun

Retour aux actualités

De nos jours, où la crise sanitaire impacte fortement notre façon de consommer, les français n’ont jamais autant épargné. L’épargne solidaire, plus communément appelée crowdfunding ou financement participatif, a récemment connu un boom majeur. 1,02 milliard d’euros ont été investis en 2020, soit près du double par rapport à 2019 (629 millions €). Le principe du crowdfunding est alors de financer, en actions ou en prêts, des structures ou des personnes dont on connaît le nom et l’histoire. Il répond également à une nouvelle demande de financement digitalisée, où la plateforme joue son rôle de vitrine en facilitant l’accès à un mode de financement différent et transparent pour les épargnes. Pour vous éviter de faire des erreurs lors de votre premier investissement, suivez le guide !

Les choses à savoir avant de faire votre premier investissement

Investir de l’argent, c’est penser long terme pour diminuer les risques et augmenter la performance de son placement.

Le crowdfunding est une forme d’investissement responsable. Comme tout placement, il y a des risques, mais vous avez toutes latitudes de prêter aux entreprises de votre choix. Il s’agit alors de vous renseigner sur le parcours du porteur de projet qui vous intéresse et son secteur d’activité.

En premier lieu, renseignez-vous sur l’historique de la plateforme choisie. En effet, il est bon de rappeler qu’une plateforme de financement participatif possède une expertise sur un secteur d’activité défini : projets positifs (comme Ekynox !), immobiliers, sociaux, etc. Les équipes de la plateforme sont donc expertes selon son cœur de métier, notamment dans le domaine de l’investissement et des finances. C’est en effet en cela que réside sa capacité à analyser finement les dossiers qu’elle propose à sa communauté d’investisseurs. Jetez donc un coup d’œil à la présentation de la plateforme de crowdfunding pour en savoir plus. 

Une plateforme doit également être enregistrée à l’Orias et donc validée par l’Autorité des Marchés Financiers (AMF). L’AMF régule les acteurs et produits de la place financière française. Elle réglemente, autorise, surveille et, lorsque c’est nécessaire, contrôle, enquête et sanctionne. Avant tout investissement, l’épargnant doit donc vérifier que la société qui propose le produit est autorisée à le faire. Vous pouvez consulter les sites internet du Regafi et ou de l’Orias pour les intermédiaires et obtenir un maximum d’informations.

Dans un second temps, sachez que par principe de transparence, toute plateforme de financement participatif est obligée de présenter un certain nombre d’informations concernant les projets qu’elle met en ligne : type de société, dirigeant(s), capital social, n° d’immatriculation au RCS, etc. Cela permet aux potentiels investisseurs de vérifier les informations mises en ligne sur les plateformes s’ils le souhaitent et de pouvoir en savoir plus sur l’historique de la société en recherche de fonds.

Existe-t-il des investissements à haut rendement et sans risque ?

L’investisseur doit garder en tête qu’il n’existe pas de produit miracle. Plus le produit proposera un bon taux, plus cet investissement sera risqué, et vice-versa ! Chaque projet présente usuellement des points forts et des points faibles, désignés selon l’avis de l’expert qui a vérifié le dossier. Si les placements offrent une rémunération sensiblement supérieure à celle des produits d’épargne courants, cela doit être un signe d’alerte. En moyenne, les prêts de particuliers aux entreprises proposent des taux allant de 4 à 10% brut en moyenne. 

Pour vous faciliter le travail de comparaison des projets en cours de financement, vous pouvez également utiliser les services d’un conseiller financier qui vous éclairera sur les risques des produits. Avant d’entamer toute procédure, vous pouvez vérifier son statut de conseiller en investissements financiers (CIF), son numéro d’immatriculation au registre de l’ORIAS. Faites toujours attention si votre CGPI vous propose un investissement idéal !

Selon FPF en 2020, le taux de défaut (prêts en retard de plus de 6 mois) sur les plateformes de prêt est de 3,25%, et le taux de perte définitive est de 2,33%.

Comment diminuer les risques ?

Pour minimiser les risques de perte lors de votre premier investissement en financement participatif, voici quelques recommandations :