A deux mois de la COP 26, haute autorité de prise de décisions des Nations Unies qui se déroulera du 01 novembre au 12 novembre 2021 à Glasgow, retour sur les enjeux climatiques mondiaux mis en avant par le GIEC dans son dernier rapport.
De quoi parlons-nous ?
Le GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a remis, au mois d’août 2021, un rapport intitulé “Climate Change 2021 : The Physical Science Basis”. Il fait état des aspects scientifiques du système climatique et de l’évolution du climat à ce jour.
C’est donc la première source des connaissances scientifiques les plus récentes sur l’évolution du climat dans le monde.
Le rapport précédent du GIEC, paru en novembre 2014, a servi de base à l’élaboration des politiques gouvernementales en termes d’engagement climatique et donc à la définition de la trajectoire carbone pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C.
A l’approche de la COP 26, durant laquelle les représentants des Nations Unies échangeront sur les conventions internationales, ce nouveau rapport servira de base à tout débat concernant les enjeux environnementaux globaux.
Les conclusions du rapport plus qu’alarmistes
Ce rapport confirme que l’activité humaine a produit des dégâts irréversibles sur la planète à ce jour. Chaque décennie est plus chaude que la précédente depuis 1850. Loin d’inverser la tendance, le niveau de réchauffement climatique prévu d’ici à 2040 devrait être anticipé de 10 ans (soit 1,5°C de plus).
Le rapport met également en avant la multiplication grandissante à venir des changements climatiques régionaux. Chaque région devrait subir de plus en plus de changements simultanés et multiples. A cet effet, les “dômes de chaleur” dont on a été témoins à l’été 2021 en Europe sont 150 fois plus susceptibles de se reproduire.
Les comportements passés vont avoir des conséquences sur les siècles à venir, parfois de façon irréversible. Pour réduire notre empreinte, une stratégie agressive est à adopter immédiatement.
Est-il encore possible d’éviter le pire ?
Alarmiste mais pas défaitiste, ce rapport nous indique également que tout n’est pas perdu. Sur les 5 scenarii présentés, 1 seul d’entre eux est viable à ce jour : suivre une trajectoire de très faibles émissions de gaz à effet de serre pour stabiliser le réchauffement climatique.
Pour cela, des transformations profondes socio-culturelles, technologiques, économiques et politiques sont à mettre en place, avec en ligne de mire des restrictions de la production d’énergies fossiles et de la production globale de C02.
Une contribution des entreprises est également indispensable. Cela se traduit par un changement profond et rapide des modèles économiques et de nos modes de vie, de production et d’échange.
Et maintenant ?
Pour limiter la hausse du réchauffement climatique, il est indispensable de viser le zéro net en termes d’émission carbone, au niveau mondial. A ce sujet, la COP 26 est le rendez-vous clé pour le réajustement des ambitions internationales. Les trajectoires initialement prises par les pays sont à revoir pour viser l’atteinte d’objectifs plus ambitieux et réalistes dans la durée. La mise en application de ces ambitions ne fonctionnera qu’avec une coopération totale et coordonnée de tous les pays.
Ces changements à prévoir au niveau politique seront d’autant plus efficaces si les citoyens et entreprises font également des efforts de leur côté pour réduire leur empreinte carbone. Au niveau industriel, les moyennes et grandes entreprises mondiales se sont dores et déjà alignées sur ces trajectoires carbone, en se fixant un objectif de neutralité. Pour ce faire, deux solutions sont possibles :
- Changer leur modèle d’affaires pour y intégrer la notion de durabilité (économie circulaire, énergies vertes,etc.)
- Contribuer indirectement en finançant des projets verts. Au travers de ses projets, Ekynox peut donc aider ces entreprises dans la réalisation et l’atteinte de leurs objectifs de neutralité à travers le financement de projets à faibles émissions.
Du côté des citoyens, ces changements peuvent être mis en place dès le domaine de leurs finances, avec des solutions d’investissement plus vertes. Alors que les livrets traditionnels des banques permettent de financer tout type de projets, Ekynox propose de financer uniquement des projets aux impacts positifs sur l’environnement. Investir dans un projet Ekynox, c’est investir dans l’avenir !